La descendance de Jean COMBY de Saint-Polgues (Loire)
C'est vers 1645 qu'est né mon ancêtre le plus éloigné connu aujourd'hui, Jean COMBY (orthographié COMBI à l'époque). Il est probable qu'il soit originaire de Saint-Polgues, près de Roanne, où l'on retrouve sa descendance jusqu'en 1945.
On sait qu'il a eu, avec son épouse Rose LESOT, au moins trois enfants dont deux au moins ont été baptisés à Saint-Polgues ( voir ici sa descendance
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Le château de Saint-Polgues date du XIe siècle (le donjon daterait, selon une estimation, de 1048) et a vraisemblablement été reconstruit, du moins en partie en 1591. A l'origine "ECCLESIA DE SANCTO SEPULCHRO PORGO", le village changea ensuite plusieurs fois de nom : dans le cartulaire de l'Abbaye de Cluny (en 1105), il est nommé SAPOLGO. On retrouverait SANT POLGO en 1225, mais plus généralement SAPOLGUE pendant le Moyen-Age, puis SAINT POLGUE (sans S) jusqu'au XVIIIe siècle. En l'an 1400, Monseigneur AUGEROL obtient du Roi la permission de "tenir trois foires en cette paroisse". |
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L'hôtel des voyageurs (ci-contre) était tenu par la famille COMBY au début du XXe siècle et pourrait être aussi l'auberge que tenait Michel COMBY, cabaretier au village, avant la Révolution. Michel est le troisième des huit enfants de Jean COMBY et de Françoise BERNUISET et l'arrière-arrière petit-fils de Jean et de Rose LESOT. |
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Commune voisine, Souternon possède aussi son château. Sur plusieurs générations, l'aîné des fils COMBY se prénomme Jean et exerce la profession de granger au lieu dit "les granges", en limite des paroisses de Saint-Polgues et de Souternon. C'est aussi dans cette paroisse qu'un des membres de la famille s'établit vers 1780. |
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Plus à l'est, au dessus de Tarare, Chirassimont a accueilli Simon COMBY, mon trisaieul, vers 1830. Ce dernier, né de père inconnu, avait pris le nom de sa mère, Catherine COMBY. L'origine de son départ de Saint-Polgues vers Chirassimont reste mystérieuse. Lors de son mariage, il dut faire établir un acte de notoriété auprès d'un juge de paix de Saint-Germain-Laval pour justifier son identité. |
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Simon COMBY passe la dernière partie de sa vie au lieu de Valfort, à Chirassimont (photo ci-contre) et y décédera le 27 novembre 1871. Il exerce, dans cette commune, la profession de mousselinier, comme tant d'autres membres de la famille convertis, eux-aussi, aux métiers du tissage. |
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Fils de Simon, mon arrière grand-père Jean Baptiste quitte Chirassimont en 1879 pour s'installer à Violay. Ses trois fils y seront tisseurs, dont mon grand-père qui devint ensuite contremaître, puis directeur d'usine. Le tissage de la mousseline puis du voile de nylon constitua le quotidien de la famille jusqu'à une époque récente... mais révolue! |
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